9.4. Celui qui regardait des requins (The one with the sharks)
Ross dit à Phoebe qu’il admire sa capacité à ne vivre que de flirts, ce qui fait prendre conscience à celle-ci qu’elle n’a jamais connu de relation sérieuse. Phoebe est donc bouleversée lors de son rendez-vous avec Mike. Pour arranger (?) les choses, Ross ment à Mike en inventant une histoire sérieuse que Phoebe aurait eue avec un certain Vikram. Phoebe dit finalement la vérité à Mike, et ils finissent par « conclure ». Chandler reste à Tulsa pour le weekend. Monica décide de lui faire une visite surprise et arrive au moment même où il est en train de se palucher devant un porno. Il a juste le temps de mettre une autre chaîne au hasard, en l’occurrence la documentaire. Monica pense que les requins le font fantasmer… Joey rencontre une fille, va chez elle, et reconnaît son appartement. Il est convaincu d’avoir couché avec elle, mais ne s’en souvient pourtant pas et elle non plus. Épisode pas désagréable, mais vraiment pas inoubliable non plus. La partie Phoebe flirte parfois avec la mièvrerie, mais les interventions de Ross, qui complique les choses en voulant tout arranger, sont savoureuses (le message téléphonique à la fin !). Pas mal aussi, la conclusion où Phoebe cherche en vain à culpabiliser Joey sur son rapport aux filles. L’intrigue Chandler-Monica est elle bien moins réussie. Ce n’est pas très drôle et franchement pas crédible : Monica devrait se douter qu’il a changé de chaîne au dernier moment. La partie Joey n’est pas passionnante non plus (hormis le premier contact, avec les réactions de Gunther). Ce n’est là non plus pas très crédible : Joey devrait se douter qu’il est sorti avec une autre fille, qui a par exemple vécu avant elle (pour prendre un autre cas de figure que celui de la « chute »). Bref, un épisode qui propose quelques bons passages, mais qui est tout de même inégal et assez bavard.
Phoebe : Mike passe me prendre pour dîner.
Ross : Justement, comment ça va, avec lui, est-ce que ça devient sérieux ?
Phoebe : Je n’en sais rien encore, cela dit je dois avouer que je l’aime bien. Mais je ne sais pas encore si je suis prête à retirer définitivement mon corps de rêve du marché.