Chandler et Joey, qui ont un billet en trop, décident d’inviter Richard. Au départ intimidés, ils sont vite fascinés par lui, se mettant même à le singer (Joey avec le cigare, Chandler avec la moustache et la voix). Mais Richard se rend bientôt compte qu’ils ne le perçoivent pas comme un ami à part entière, mais plutôt comme un « ancien ». Désespéré d’apprendre qu’il rate toutes les premières fois de son fiston, Ross décide de le garder tout un weekend : Ben finira par dire son premier mot. Ross se rend par la même occasion compte que Rachel n’est pas tout à fait à l’aise avec les bébés. Cela tombe mal : il a déjà planifié l’avenir de leur couple, ce qui effraie quelque peu Rachel. S’ensuit leur première dispute mais aussi leur premier « je t’aime » échangé. Phoebe prend conscience que sa mère lui a fait rater toutes les fins tristes de films, ce qui va la désespérer quand elle va les regarder en entier. Épisode sympathique, sans rien d’extraordinaire, mais qui se regarde avec plaisir. Cela devient une habitude : les passages avec Chandler et Joey sont les plus drôles (notamment quand ils imitent Richard). L’intrigue avec Ross et Rachel est plutôt émouvante, même si celle de Ben passe finalement au second plan, et l’ « intrigue » Phoebe se laisse regarder. Pas mal.

Monica se voit proposer une place dans un restaurant « années 50 » où elle doit servir dans un accoutrement de l'époque, mais aussi danser et chanter. Elle décide donc pour éviter cela de placer son argent en bourse. Comme cette expérience boursière ne va finalement pas marcher, Monica est contrainte d’accepter le job : on la voit d’ailleurs à l’œuvre lors de la savoureuse dernière scène, avec le style Marilyn, comprenant notamment perruque et fausse poitrine... Phoebe, après avoir vu des « signes » lui indiquant qu’elle doit retrouver son père, décide d’aller lui rendre visite. Après de nombreux démêlés avec le chien de son paternel, elle apprend que ce dernier a quitté le foyer voilà quatre ans, mais fait tout de même connaissance avec son frère, Frank Jr. Chandler et Ross ont de leurs côtés des soucis. Eux qui sont « abonnés » à leur canapé au Central Perk, les voilà qui se le font piquer par des « voyous », qui confisquent de surcroît la casquette de Chandler. Après avoir évité le conflit en tentant le café maison indigeste puis le café « express » au Central Perk, ils décident de prendre le taureau par les cornes. Le duel final se conclut de façon inattendue… Bon épisode, quoique manquant d’un poil de rythme, à l’image de l’intrigue Phoebe, même si on y apprécie tout de même les passages avec le chien et la première apparition de Frank Jr. Le conflit avec les voyous, même si totalement invraisemblable, est drôle, de même que Monica, survoltée par ses affaires en bourse. On a vu de meilleurs épisodes dans cette saison, certes, mais il n'en demeure pas moins fort agréable.

Monica a organisé une fête pour l’anniversaire de Rachel : elle invite la mère de celle-ci, mais le père débarque à l’improviste. Or, les deux parents ne peuvent plus se supporter, il va donc falloir faire en sorte qu’ils ne se voient pas de toute la soirée. La fête est ainsi divisée en deux : dans l’appartement des filles, c’est celle de Monica, pas franchement folichonne, plutôt cérébrale, d’autant que cette dernière est toujours aussi maniaque. Chez Chandler et Joey, c’est au contraire une fête bien plus funky, avec musique, filles et alcool… Un excellent épisode. Le contraste entre les deux fêtes est particulièrement bien rendu, de même que le rôle de passeuse de Phoebe (ceux qui sont dans la fête de Monica veulent aller « de l’autre côté » pour voir si ce qu’on leur a dit est vrai : parallèle savoureux avec la clandestinité de l’immigration). Les incessants efforts de Ross et Cie pour ne pas faire se croiser les deux parents de Rachel sont également amusants, et on a même droit en fin d’épisode à des passages plus touchants. C’est donc un épisode comme on les aime, mêlant beaucoup d’humour, un rythme effréné et un zeste d’émotion. Un régal !

Phoebe attend avec impatience la venue imminente de Ryan (interprété par Charlie Sheen), un type de la Marine avec qui elle flirte de temps à autre, mais elle attrape la varicelle. Le moment est plutôt mal venu... Richard apprend petit à petit les petites (?) manies de Monica, et Joey travaille comme « programmeur » dans la boîte de Chandler. Seulement, il se crée un personnage, Joseph, à la fois fayot et hypocrite, qui n’est pas vraiment du goût de Chandler. Épisode sympa mais sans plus. L’intrigue « varicelle » est un poil répétitive, mais tout de même assez cocasse et distrayante, celle des manies de Monica plutôt bavarde et sans intérêt, quant à celle de Joey, elle est agréable mais sans vraiment plus. Bref, un épisode loin d’être inoubliable…

Joey doit embrasser un homme pour son rôle, mais on lui reproche d’être « mauvais embrasseur ». Phoebe lui confirmant qu’il sait embrasser les femmes, Joey se rend donc compte qu’il lui faut s’entraîner à embrasser des hommes, mais Ross et Chandler sont légèrement réticents… Rachel va au mariage de Barry, elle s’y rend avec une robe rose-bonbon pas très jolie, et encore, s’il n’y avait que cela… Monica annonce à Richard son envie d’enfants, mais celui-ci, plus âgé et déjà père de famille, est moins intéressé… Chandler tchatte sur le net avec une fille super. Elle semble lui correspondre parfaitement, mais il apprend qu’elle est mariée. Il décide malgré tout de la voir, et là, surprise ! Un bon épisode. Joey, qui essaie de se « rapprocher » de Ross et Chandler, est très drôle. La scène du mariage de Rachel est également amusante, avec de bonnes vannes sur le départ précipité de celle-ci lors du fameux mariage avec Barry. Elle traîne tout de même légèrement en longueur (la chanson de Rachel, par exemple). La partie Monica-Richard est certes moins drôle (ce qui est voulu), mais plus émouvante, puisqu’elle se termine par une rupture implicite. Bref, un bon épisode, auquel on reprochera cependant un « cliffhanger » un peu décevant (l’identité de la « tchatteuse »), bien moins percutant que celui de la première saison.