Janine participe à une émission musicale de télévision pour la nouvelle année : Monica et Ross la suivent pour y participer. Joey l’accompagne également dans le but de l’embrasser aux douze coups de minuit. Rachel et Phoebe, puis Chandler cherchent pendant ce temps les cadeaux cachés que va leur faire Monica. Bon épisode. La soirée dansante en est évidemment le clou. Monica et Ross sont hilarants, que ce soit avant la soirée  (ils sont euphoriques, voire hystériques, à la simple idée d’y participer) et surtout pendant : leur volonté à tout prix d’être au centre de l’attention est drôle, et leur danse est tout bonnement l’un des meilleurs moments de toute la série (la musique est elle-même particulièrement entraînante). Qu’ils sont bons, tout de même, ces deux comédiens, en particulier Schwimmer, avec ses coups de tête dont il a le secret après la danse. La partie Janine-Joey est en revanche moins intéressante : longue, et à la limite de la mièvrerie. L’intrigue de la recherche de cadeaux est quant à elle amusante, pleine d’entrain et comportant de bonnes répliques (le pauvre Chandler apprend que Rachel et Phoebe en savent plus sur lui qu’il ne le pensait, et l’introduction, avec les deux faces de l’arbre de Noël, est également réussie). Bref, c’est un épisode abouti et culte, même si parfois un peu ralenti par la partie Joey-Janine.

Rachel a acheté une table d’apothicaire chez Mobilier moderne, une grande chaîne que déteste Phoebe. Elle lui ment donc en disant que c’est une table authentique. Problème : Ross a acheté exactement la même. Le « couple de couples » Chandler-Monica et Janine-Joey passe une bonne soirée au restaurant, mais Janine avoue à Joey qu’elle n’aime pas ses amis. Cela complique leurs relations, au point que Joey finit par rompre avec. Épisode assez agréable. Pas d’un rythme effréné, mais que l'on suit avec plaisir. L’intrigue Mobilier moderne propose de bons moments (Phoebe qui « sent » les odeurs de l’opium d’une table Mobilier moderne, Ross qui taquine Rachel en lui demandant si elle connaît autre chose que l’époque coloniale…). L’intrigue Janine est également agréable à suivre, même si ce personnage est ici détestable à souhait (bon débarras !). On y trouve de bons passages : Joey faisant semblant d’offrir le vin et de vouloir payer le repas, alors que c’est Chandler qui s’occupe en réalité de tout, Monica en vraie teigne face à Janine... Bref, un épisode agréable, qui, sans être transcendant, se laisse regarder avec plaisir.

Une blague de Ross est publiée dans Playboy. Il gagne même 100 dollars. Mais Chandler déclare être le vrai inventeur de cette histoire drôle. Joey étant fauché, il décide de servir au Central Perk. À la question « avec laquelle des deux autres filles aimeriez-vous coucher ? », seule Phoebe, parmi les filles, répond. L’heureuse élue est Rachel, car elle est plus souple et moins despotique que Monica. Celle-ci est déçue de ne pas avoir été choisie et ne se considère en plus pas comme despotique… Épisode agréable, bien qu’un peu longuet. Les chamailleries de Chandler et Ross autour de la blague sont amusantes, même si cette intrigue tire tout de même en longueur. Celle avec Phoebe qui préfère Rachel est également un peu bavarde. On sent qu’il y a du remplissage, même si on apprécie tout de même le faux discours de Chandler, obligé de dire (d’un ton peu convaincu) que Monica n’est pas despotique. Bref, comme souvent dans cette saison, un épisode sympathique, sans être extraordinaire.

Joey drague les clientes du Central Perk. Il leur offre leur consommation, ce que Gunther ne voit pas d’un très bon œil. Jill, la sœur de Rachel, débarque, et a un feeling avec Ross. Elle finit même par aller chez lui, et Rachel de son appartement voit Ross fermer les rideaux... Monica est malade, mais ne veut pas l’admettre et souhaite coucher avec Chandler. Lui est évidemment moins partant. Monica va devoir ruser… Bon épisode. L’arrivée de Jill (campée par une Reese Weetherspoon drôle, bien qu’un peu excessive) rappelle un peu celle de Rachel au tout début de la série. On trouve de bons passages avec elle : son aspect très superficiel, et le fait que Rachel la convainque malgré elle de sortir avec Ross… Monica est de son côté très drôle en malade qui veut absolument faire l’amour. Quel numéro ! L’intrigue Joey, qui drague toutes les clientes, est plus secondaire, mais tout de même agréable. J’ai également apprécié le passage où Phoebe vide son sac (elle en sort notamment un poisson rouge !). Et la fin nous tient en haleine : on veut en savoir plus ce qui va se passer entre Ross et Jill, maintenant que les rideaux sont fermés…

Ross n’a finalement rien fait avec Jill la nuit dernière – il lui a simplement montré les diapos de ses fossiles ! Mais Ross compte néanmoins la revoir, ce que Rachel ne voit pas d’un très bon œil… Chandler ne pleure jamais devant les films tristes : Joey le considère comme « mort à l’intérieur ». « Phoebe Buffay » est devenue une star du porno, pourtant l’intéressée n’a pas l’air au courant. Épisode sympa. On trouve de bons passages avec Jill (notamment quand Ross est au téléphone, et que Jill se colle à lui), même si ce personnage est tout de même un poil caricatural – en plus de ne pas être très sympathique. L’intrigue Chandler qui ne pleure pas comporte elle aussi de bons moments (Monica qui essaie en vain de le faire pleurer, et la réplique sur les mouchoirs), de même que celle avec Phoebe. Épisode agréable à suivre, donc, même si on reprochera tout de même des longueurs, notamment dans la relation Jill-Rachel. De même, le énième (léger) rapprochement entre Ross et Rachel finit par lasser : on a toujours droit au même schéma !

Le film dans lequel joue Ursula s’intitule Buffay : The Vampire Layer, soit Buffay contre les vampires !

L’épisode (première partie) du « Et si… ». Et si Rachel était toujours mariée avec Barry ? Si Monica était encore « enveloppée » ? Si Joey n’avait jamais été viré des Jours de notre vie ? Si Ross était encore marié avec Carol ? Si Chandler avait démissionné de son boulot ? Si Phoebe avait accepté de travailler dans la Bourse ? Excellent épisode, où l’on voit un Joey Tribbiani particulièrement infect avec son nouvel assistant, Chandler, loser absolu dont le principal objectif est d’être publié dans un journal. Les rôles sont ici inversés entre eux : c’est Joey qui aide financièrement Chandler. Monica, encore vierge, sort avec un docteur soporifique, et veut lui « offrir sa fleur ». Rachel est particulièrement drôle (et jolie, aussi, avec cette coiffure) dans son rôle de groupie de Joey. Ross est également amusant : il cherche à pimenter sa vie sexuelle inexistante avec Carol. Il lui propose différentes choses, et la seule qu’elle accepte est bien entendu un truc à trois… Quant à Phoebe, elle est très surprenante en requin survolté de la Bourse (elle a même une crise cardiaque) : c’est tout l’inverse de « notre » Phoebe à nous. Sa manie d’allumer une cigarette avant de décrocher le téléphone est également très drôle, et j’apprécie en outre son look branché, qu’il s’agisse de sa coiffure ou de son look élégant. Bref, un excellent épisode (où même le générique diffère), drôle et plein  de trouvailles. Ça fait plaisir, surtout dans cette saison qui n’était jusqu’ici pas franchement jubilatoire.

En vue du plan à trois, Carol a déjà établi une longue liste de candidates, et c’est la fameuse Susan qui est finalement sélectionnée. Quelle surprise ! Ross comprend vite qu’il est de trop… Rachel passe la soirée chez Joey, mais, beurrée, elle vomit après l’avoir embrassé. Si c’est une manifestation de ses scrupules envers son mari Barry, elle n’aurait pas dû en avoir : lorsqu’elle revient chez elle, elle surprend celui-ci en train de la tromper. Chandler et Monica finissent par coucher ensemble, et Phoebe, à l’hôpital après sa crise cardiaque, se fait de surcroît virer de son travail. Bon épisode, quoiqu’un poil plus longuet que le précédent. L’intrigue Ross-Carol est excellente : la liste de Carol, le moment de solitude lorsque Susan arrive, le compte rendu de Ross le lendemain à Joey (« je me suis fait un sandwich »). L’intrigue Rachel-Joey est cependant légèrement moins prenante, et celle de Phoebe passe au second plan. La partie Chandler-Monica est quant à elle fort drôle, il faut croire que ces deux-là étaient faits l’un pour l’autre. Drôle aussi, le nombre d’ex de Chandler qui baisse au fur et à mesure de l’épisode. Bref, c’est un fort bon épisode que voici, même si légèrement moins rythmé que le précédent.

Lorsque Phoebe et Rachel disent prendre des cours de self-défense, Ross leur parle de l’ « unagi », concept qui fait à celui qui en use prendre conscience de toute chose, et qui lui fait s’attendre à tout, même et surtout à l’imprévu. Ross essaie pour sa démonstration de les surprendre, mais rira bien qui rira le dernier... Monica et Chandler ont promis de se faire des cadeaux de St-Valentin fabriqués par eux-mêmes. Après plusieurs tentatives infructueuses (c’est peu de le dire), Chandler retrouve une vieille cassette où sont compilées des chansons romantiques. Monica est impressionnée par ce cadeau, elle le cajole au plus haut point, jusqu’à ce qu’elle comprenne par qui a vraiment été faite la cassette… De son côté, Joey doit trouver un « jumeau » pour une expérience médicale… Épisode sympathique. La partie « unagi » est certes inégale (les vannes avec les plats japonais sont un peu répétitives) mais on y trouve de bons passages : Ross qui se planque derrière un fauteuil (mais qu’on voit à des kilomètres) chez Rachel et Phoebe, et qui se fait maîtriser, ou lorsqu’il s’enfonce devant le prof de self-défense (« j’ai attaqué deux jeunes femmes, mais ça n’a pas marché », etc.). La partie Chandler-Monica est également fort drôle : les bidules inventés par Chandler, puis la façon dont Monica le cajole (dîner aux chandelles, « tout ce que tu veux là-bas et là-dedans »), jusqu’à la révélation sur la fameuse cassette. Seule la partie Joey est moins bonne, en plus d’être absurde, et pas tellement drôle. Dommage, mais cela reste néanmoins un bon épisode en général.

Chandler doit revoir une ex qu’il n’a pas vue depuis longtemps pour pistonner Joey. Celui-ci lui met la pression, et Monica est évidemment jalouse… Il y a eu un incendie dans l’appartement de Rachel et Phoebe. L’une doit aller chez Joey, l’autre chez Monica. Cette dernière a au départ la priorité, mais les avis changent rapidement. Ross sort avec une de ses étudiantes. Il est obligé de cacher cette relation, sous peine de se faire virer… Très bon épisode, ça fait plaisir ! L’intrigue Chandler est bonne, avec Joey qui lui met la pression (« jeudi ! »), l’intrigue des « nouvelles colocataires » est encore meilleure. On constate une nouvelle fois le contraste de train de vie entre chez Monica, envahissante et maniaque, et Joey, beaucoup plus souple (très bonne, la scène des spaghettis !) et adepte des jeux débiles mais manifestement jouissifs. L’intrigue Ross-Elizabeth est également agréable à suivre (l’apparition de cette dernière apporte d’ailleurs un réel quelque chose à la saison, sans parler de celle de son père plus tard, mais n’anticipons pas). Bref, c’est un épisode très abouti, agréable et prenant qui nous est proposé là. La conclusion est également très réussie (quel nul ce Joey, et quel ingrat, aussi !).

Joey a cassé son frigo. Il mange la totalité de son contenu puis demande à ses amis de le rembourser. Rachel doit trouver un cavalier pour une soirée en rapport avec son travail. Chandler et Monica leur en proposent un, et Phoebe un autre. La rivalité s’accroît… Elizabeth compte partir avec des amis pour ses « vacances de printemps ». Ross craint qu’elle ne s’y amuse un peu trop… Épisode assez moyen. L’intrigue du frigo est ennuyeuse, la seule bonne idée est celle où Joey mange tout ce qu’il y a dedans. Quand il soutire de l’argent à ses amis, c’est bien plus poussif, et les répliques tombent à plat. À peu près le même constat pour l’intrigue « cavalier » : la rivalité entre les deux clans (Monica-Chandler, et Phoebe) est une bonne idée, mais elle traîne en longueur, cela manque de rythme. Seule l’intrigue Ross-Elizabeth élève quelque peu le niveau : la conclusion, où Ross résout son problème, est à ce titre particulièrement drôle. Bref, un épisode assez mitigé, pour ne pas dire globalement poussif, malgré tout de même quelques bons passages.